Saisie en Ukraine et imbroglio
Tout est parti d’un stock de palettes UIC contrefaites saisi en Ukraine au printemps dernier : les palettes EPAL (européennes) et UIC (internationales hors Union Européenne))étaient jusque là interchangeables suite à un accord passé entre les deux entités en 2014. Hors, suite à la saisie de palettes contrefaites, EPAL France a publié un communiqué de presse au titre clair : « L’EPAL décide de mettre fin à l’accord sur l’échangeabilité avec l’UIC à partir du 1er mai 2017 » assorti de la mention « recommandation d’urgence ».
Un « problème de traduction »
La réaction de l’UIC ne s’est pas faite attendre : attaquée sur sa gestion de la Qualité, elle a publié à son tour un communiqué de presse déclarant continuer à « reconnaitre l’équivalence des deux marques de palettes et à les échanger ».
Ces échanges ont eu pour conséquence directe un imbroglio pour l’ensemble des acteurs français de la supply chain. Face à cela, l’EPAL a publié un nouveau communiqué de presse à leur intention, reconnaissant que « les termes et expressions employés lors de la traduction de l’allemand vers le français ont pu conduire à une mauvaise interprétation de ses intentions. »
Les palettes sont donc toujours interchangeables, mais pendant une durée limitée
La réponse apportée est donc désormais clarifiée : les palettes Europe EPAL et les palettes UIC/EUR demeurent interchangeables jusqu’en décembre 2021.